Sur quel sujet travaillez-vous en ce moment ? Emmanuelle Dougnac : On élabore le traité de fusion qui sera voté par les trois ligues (Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin) avant le 1 eroctobre. Il servira à installer un nouveau cadre pour la grande ligue. Pour être dans les temps, on a établi un « rétroplanning » avec les assemblées générales. À chaque étape, on présente l'avancement du projet et les AG des anciennes ligues doivent accepter ces avancées.

La Fédération vous aide-t-elle à tout mettre en place ? E.D. : On a un service juridique qui nous aide. La Fédération nous apporte également une aide comptable, des ressources humaines et le service financier est aussi à notre disposition.

Quel impact sur les compétitions régionales ? J.D : Aujourd'hui (ce week-end), il y a un championnat régional à Oradour-sur-Glane. Chaque participant met à peu près deux heures de route pour venir. Demain, le sportif va allonger son temps de trajet car le nouveau territoire sera beaucoup plus ample avec 17.000 licenciés, 12 départements et plus de 200 clubs. Toute une réflexion est menée sur les compétitions et les déplacements.

Justement, cette nouvelle étendue territoriale peut-elle générer des emplois ? J. D : Déjà, il faut structurer la nouvelle région avec les emplois que l'on a actuellement. C'est-à-dire que l'on passe de deux, voire quatre salariés, à une dizaine de salariés. Il faudra tout coordonner et mettre en place un schéma professionnel sur le territoire présent. Toutes les ligues ont des vocations à former et à professionnaliser. On voudrait des professionnels qui accompagnent les bénévoles.

Quels seront vos prochains projets ? J.D : On a tous beaucoup de projets. Mais seul le nouveau conseil d'administration élu le 1 eroctobre portera le projet géopolitique sur son territoire. Après, on a tous les mêmes bases : la formation, les jeunes, le développement, la profession, le sport pour tous. Ce sont les grands axes.

Audrey Clier